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Juin 2017 | Haute-Loire, France

Une lueur bleutée enveloppe la région alors que la brume s’installe et qu’un orage s’éloigne… Le bruit diffus d’un moteur tranche le silence à la lisière de la forêt, et son écho se perd doucement entre les sapins. Les minutes défilent, suspendues. La lumière s’étiole, et les couleurs se diluent peu à peu dans une nuit naissante.

Errance crépusculaire, cette série est directement inspirée des albums “A Fine Day To Exit” et “The Pessimist” du groupe de rock progressif britannique Anathema. Elle puise ses influences visuelles dans le cinéma : plus particulièrement de certains films de Jeff Nichols, Steven Spielberg et David Lynch ; mais également des peintures d’Edward Hopper ; ou encore de l’esthétique mystérieuse des photographies de Gregory Crewdson, et son habitude de multiplier les fausses pistes dans chacun de ses “tableaux”.

Elle prend pour décor une région déserte du centre de la France, évocatrice de cette Amérique rurale si profondément ancrée dans notre imaginaire. Construite comme une séquence ou un storyboard, elle dévoile ces neuf scènes comme des indices que l’on disséminerait plan après plan – laissant au spectateur le soin d’imaginer l’histoire en filigrane.

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2015 – 2016 | États-Unis, Canada

Double ligne jaune vif tranchant l’anthracite, traçant droit vers l’horizon ; milliers de segments discontinus imprimant leur rythme imperturbable ; courbes allongées, lacets serrés, droites interminables ; asphalte lisse, terre battue et macadam usé…

La Route, brute, mythe moderne de l’Ouest, s’étire inlassablement à travers les étendues nord-américaines.

Striée de gomme de pneus, couverte d’hydrocarbures, jonchée de bris de verre et fragments de métal ; ponctuée de villes-carrefour, croisée par les rails des transcontinentaux, filant au cœur de territoires oubliés ; elle constitue un monument abstrait : celui du voyageur errant.

Le road trip, comme approche du voyage, est quelque chose de résolument ancré dans la culture nord-américaine. Parcourir d’immenses distances par les routes, traverser grandes plaines, montagnes et déserts ; croisant ça et là quelques villes solitaires, oasis isolés perdus au cœur de l’Amérique profonde. C’est l’une des façons les plus immersives de découvrir ce vaste continent.

Au cours de plusieurs voyages, j’ai réalisé cette série en essayant de retranscrire différents visages de la Route, imprégné d’influences culturelles et artistiques variées. Parmi eux, les road movies et la musique des années 1960 et 1970 ; différentes œuvres de Jack Kerouac – dont, bien sûr, la version originale de “Sur la Route” ; mais aussi de nombreux photographes comme Stephen Shore, William Eggleston ou Joel Sternfeld.

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Blizzard City

by Maxime Daviron

2015 – 2016 | Montréal, Canada

Une ville où l’hiver serait l’unique saison, où la neige et le vent ne cesseraient jamais.

Portrait “fictif” de Montréal, la série Blizzard City tire son influence avant tout du cinéma américain, de ses codes ; ainsi que de peintres comme Edward Hopper, de photographes comme Gregory Crewdson ou Stephen Shore, et plus généralement, de nombreux auteurs liés à cet univers.

La série se divise en trois parties : Westmount, Downtown et The Edge.

 

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